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Education

L’école ivoirienne est-elle délassement ?

 

Depuis maintenant 2 décennies, le système éducatif ivoirien est en déliquescence. Les derniers résultats du Bac (20% de taux de réussite) témoignent de cette putréfaction avancée. Toutes les politiques mises en œuvre dans une dynamique de redynamisation des processus des formations et d’éducation se heurtent aux difficultés du terrain. M. Laurent GBAGBO, alors candidats aux élections présidentielles de 2000 avait promis qu’avec une dizaine de milliards, il serait en en mesure de remédier aux difficultés de l’université. Et depuis qu’il est président de la république, rien n’y fit. Et les mêmes problèmes demeurent : Effectif pléthorique, disparité du genre, grève intempestives, baisse du taux de réussite aux examens, désengagement parental, déperdition des valeurs, etc.

Du préscolaire à l’université, c’est le même constat. Et cette année encore des langues indiscrètes prédisent des résultats catastrophiques aux examens de fin d’années.  A l’instant, alors que les résultats du baccalauréat sont attendus, l’on fustige déjà des erreurs dans certains sujets et qui seraient l’une des raisons de base de l’échec aux examens du BAC cette année. A cela s’ajoute le fait que nombreux sont ceux qui ont trouvé les sujets très difficiles. Posant de ce fait le problème du déséquilibre entre la formation et l’évaluation. Dans tous les cas, il est su de tous que les problèmes de l’éducation et de la formation en Côtes d’ Ivoires sont multiformes et équivoques. Pour mieux comprendre ce phénomène, nous avons essayé de recueillir l’avis de ses acteurs.  Interrogé à ce sujet, M. KOUASSI J., instituteur fonctionnaire, reconnait qu’une véritable tragédie de l’éducation et de la formation est en cours. Et avoue son impuissance. Car selon lui, c’est tout le système éducatif qui est mis en cause. Et pis, depuis la base. En effet, il nous a confié que depuis que le gouvernement a institutionnalisé l’école obligatoire jusqu’à la classe de troisième, il a aussi pris des dispositions afin de permettre l’atteinte de cet objectif. Ainsi les élèves sont-ils sous-évalués, évoluant de ce fait avec de grandes lacunes. Une autre enseignante du primaire du nom de DIARRASSOUBA T. approuve l’analyse de son collègue précité et y trouve également d’autres causes non moins importantes. En effet, elle parle d’une part du mauvais traitement au niveau des salaires qui ne prend pas en compte le relèvement du niveau de vie. Ce qui a pour conséquence d’entrainer une démotivation du corps enseignant. D’autre part, c’est le système de recrutement qui est mis en cause. Devenus mercantiles, les concours d’entrée à la fonction publique, qui devaient permettre d’entretenir la rigueur, une saine évaluation, sont plutôt connus pour leur manque de transparence. Un système du plus offrant ayant été mis en place afin d’obtenir des candidats mercerisés. Dans cette logique, nous interroge-t-elle, que peut-on réellement attendre d’un tel enseignant qui même s’il a le niveau requis est par cet acte distendu de valeurs. A la question à elle posée de savoir si elle est passée par l’un de ses réseaux, elle répond en souriant qu’il est difficile d’y échapper. Côté parents d’élèves, l’on se défend de ne pas jouer pleinement son rôle d’éducateur. Car selon M. FIAN Ulrich, même si le budget de l’éducation revient cher au fur des années, nous nous efforçons à toujours y faire face. Nous prenons même des répétiteurs pour suivre nos enfants. Et tout ça, ce n’est pas parce que nous avons de l’argent à jeter par la fenêtre. Pour M. KIPRE Lambert, lui aussi parent d’élèves, les contrariétés de la vie qui touchent la société en général, influencent le comportement de nos enfants devenus de plus en plus fragiles. Et c’est un vrai problème social faisant partie d’un tout qu’on appelle sortie de crise. Car pour lui encore, cette crise de l’école qui s’est extériorisée depuis les années 90, évolue amèrement au rythme de l’accentuation des problèmes politiques aux conséquences socio-économiques. Ainsi conclut-il l’image ancienne qui faisait des parents des héros mais aussi hérauts divins est mis en mal depuis que dans certaines familles, des enfants sont appelés à jouer des rôles économiques au profit de la famille. Conséquence, nous constatons impuissants les dérives de nos enfants.

 

Du côté des élèves, M EZOUA Landry, élève en classe de première dans un collège privé se montre plus critique vis-à-vis des enseignants et autres responsables d’établissement. Et ce dernier qui dit avoir eu la chance de faire des études aussi bien au privé qu’au public, reconnait que même si dans le privé la disponibilité du corps enseignant est un acquis, il n’en demeure pas moins qu’il y est des raisons qui expliquent cette situation. Car selon lui, la crise de l’école au public avec ses grèves intempestives à obligé de nombreux parents d’élèves à avoir recours au secteur privé de l’enseignement. Ce faisant, certains chefs d’établissements qui en raffolent ont mis en place une politique de réussite active qui consiste à accorder de nombreuses facilités aux élèves en vue de leur permettre d’accéder à chaque fois à une classe supérieur. Et de se muer en une école qui offre le plus grand taux de réussite. Les classes d’examens sont les cibles privilégiées de cette politique afin de permettre à un très grand nombre de se voir repêcher aux examens scolaires. Sans oublier les enseignants qui sont très souvent recrutés sur le tas et souvent sans qualification réelle.

Dans le même ordre d’idée et cette fois-ci à l’université, le cas de BLE Goudé Charles n’est pas spontané. Et traduit toute la situation de malaise dans laquelle évolue notre système de formation. Le professeur incriminé, M. SERY qui s’est vu sanctionner suite à l’éclaboussement de l’affaire de la fausse licence de BLE Goudé, conteste selon certaines indiscrétions, cette décision qu’il juge injuste. Il prétend avoir été victime d’un complot de la part de ses pairs et dit connaitre les vrais coupables. Pour l’heure, il militerait pour une levée de sanction en vue de lui permettre d’exercer son activité. Etant lui-même militant du parti au pouvoir, il dit avoir été sacrifié. Sans commentaire !

Côté Administration, un officiel de l’éducation nationale qui a gardé l’anonymat, refuse de reconnaitre que des consignes aient été données en vue de favoriser les élèves. Cependant, il n’exclut pas que de manière individuelle, des chefs d’établissements et/ou certains enseignants agissent ainsi.

Du côté également de l’enseignement supérieur, pas question de disqualifier le diplôme ivoirien. Car de nombreux efforts auraient été faits dans ce sens. Toutefois, on admet des difficultés encore liés aux obstacles naturels que sont la guerre, les grèves et le manque d’infrastructures.

Dans tous les cas, il est bon au moment où les candidatures fusent de partout aux fins de l’hypothétique élection présidentielle, que soit envisagé par les différents candidats un programme réaliste et révolutionnaire qui permettrait de s’attaquer à tous les niveaux du problème de l’école ivoirienne.

Zié Koné
Le Latéral info, Abidjan
konez@lateralinfo.net

 

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