L'hebdomadaire qui décortique tous les non-dits de la Politique et de la Société



     

 
   
Ce Lundi 24 octobre 2011, sur le LATERAL INFO.. Entretien vidéo exclusif avec M. Drigoné Faya (ex-porte parole Europe, du Général Ibrahim Coulibaly dit IB)
  Le clin clin_doeil de Digbeu   [ cliquez-ici ]



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SEM Alassane D. Ouattara
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Culture
 

Gestion du droits d’auteurs
Le Burida, société civile
au grand dam des mécontents




En annonçant que le Burida (Bureau ivoirien du droit d’auteurs) reviendrait aux artistes, le président Laurent Gbagbo aurait-il rendu la tâche difficile à Armand Obou Gérard et le ministre de la Francophonie, Augustin Kouadio Komoé ? Si l’on reconnaît au président ivoirien son air tribun,  il a fait prendre aux artistes, ceux-là qui préfère un Burida au stade hybride, des airs de légalistes. Sans comprendre le contexte dans le quel le Bureau devrait revenir aux artistes - et à quel titre (!) - et au moment opportun, les partisans de Gadji Céli, président de l’Unartci (Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire), ont décidé depuis, sans esprit de discernement, de mettre les bâtons dans les roues du nouvel administrateur provisoire, Armand Obou Gérard, en poste depuis le 13 juin 2007. Avec ce fonctionnaire du Bnetd, dont la mission est de remettre sur les rails le Burida, ce sera la rupture avec les vieilles habitudes, le copinage, pour donner l’image d’une maison qui cadre avec les systèmes nouveaux de gestion. Après l’état des lieux, malgré la situation ‘’calamiteuse’’ de la ‘’maison’’, un gros travail est à abattre. D’abord mettre la structure aux pas des nouvelles technologies en créant un réseau interne des plus appréciables et profitables pour une meilleur gestion du droit d’auteur le tout dans une ambiance de convivialité contrairement au passé où le personnel, divisé en clan, se regardait en chien de faïence. Entre autres innovations, la création du site internet www.burida.org, le système d’automatisation et de gestion du droit d’auteur mis en place grâce à une équipe de techniciens qui permet au Burida et ses sociétaires de  bénéficier de 8 millions qui était par le passé versé à la Sacem pour la tâche. Les sociétaires du Burida auront droit désormais à une carte salaire grâce un partenariat tissé avec la BFA (Banque pour le financement agricole), un centre de santé. Pour couronner le tout, l’initiation d’un Awards pour les créateurs  sous l’appellation des ‘’Hauts de Gamme’’. Si certains artistes, ceux qui veulent voir le Burida autre qu’une case à palabres mais une structure au service des artistes, apprécient le travail abattu en moins six mois par l’administration provisoire, ceux qui n’attendent que leur ‘’maison’’ leur soit attribué sans autre forme de commentaire ne daigne pas se prononcer. Quand cela leur profite.  A la vérité Obou, a gagné la bataille de la crédibilité et celle médiatique contre ses délateurs. Il a la caution du chef de l’Etat, du ministre de la culture et le soutien d’ex ministre, ex PCA ou ex Dg du Burida, les intellectuels de la culture à même de débattre scientifiquement des problèmes qui minent le vaste milieu artistique. D’où l’atelier des 4et 5 fevrier 2008 qui a réunis techniciens et groupements d’artistes sous la houlette du Pr Zadi Zahourou, président scientifique dudit atelier, pour débattre et valider  les textes portant réforme du Burida. Textes qui sont en instances de communication en conseil des ministres. Entres autres changement, le statut juridique du Burida passe d’association gérée par l’Etat à celui de société civile de type particulier. Pour ce qui concerne les organes statutaires, l’assemblée générale sera constituée de collèges représentant les différentes corporations artistiques; le conseil d’administration est élu aux pouvoirs élargis; la direction générale nommée par le Conseil d’administration et proposée à la tutelle après appel à candidatures - sous la diligence du conseil; le commissariat aux comptes est assuré par un cabinet d’expertise comptable retenu par appel à candidatures. Cependant, l’appel à la désobéissance et l’incivisme fiscal de l’UNARTCI demandant aux maquis et autres espaces sonorisés de ne plus verser de droit au Burida est perçu par beaucoup d’artistes et associations syndicales qui ne sont membres ou ont dû quitter l’Unartci, comme un manque de ‘’responsabilité’’. De cette perception, Gadji Céli devrait démissionner et laisser l’union aux artistes et autres dirigeants. Mais, à défaut de pouvoir raisonner le président de l’Unartci qui a coupé les ponts depuis avant la cérémonie des Hauts de Gamme (20 décembre 2007) avec le Burida, Obou Armand continue sa mission qui est contre toute considération apprécié par les artistes qui reconnaissent que leur ‘’maison’’ a un nouveau visage. A la lecture selon Amédé Pierre, là ou tous espéraient que les querelles avaient pris fin, celles ont le jour sous la forme de l’Unartci. 

Koné Saydoo

 

Décès des artistes ivoiriens
L'éternel débat des responsabilités

Le 14 février, Joelle C, chanteuse ivoirienne, a définitivement dit au revoir à la scène musicale et au monde des vivants. Après une longue période de lutte solitaire contre un mal qui la rongeait, l'une des belles voix de la musique attié à tiré sa révérence dans une sorte d'indifférence. Faisant renaître du coup le débat sur la précarité des conditions de vie de l'ensemble des artistes ivoiriens. En l'espace de quatre mois, ce sont cinq artistes qui disaient ainsi adieu aux Ivoiriens dans des conditions aussi scandaleuses que révoltantes. Il n'en fallait pas plus pour que certains médecins après la mort, au nom d'une certaine union des artistes de Côte d'Ivoire, sortent leurs bistouris pour essayer d'autopsier le mystère qui entoure la disparition de leurs congénères. Et pourtant la longue chaîne ne date pas de maintenant. Pour mémoire, il faut noter que l'une des voix qui a porté haut le drapeau ivoirien sur les scènes mondiales, François Lougah, est mort dans le dénuement total et continue de vivre dans la même galère même après sa mort. En témoigne l'état de délabrement dans lequel se trouve sa tombe à l'entrée de sa ville natale de Lakota (à l'ouest de la Côte d'Ivoire). A l'époque, des voix se sont élevées contre le traitement infligé à la sépulture l'homme aux cheveux frisés. Ni ses parents, ni le Burida (bureau ivoirien des droits d'auteur) encore moins les cadres de sa régions ne s'en sont offusqués.
Le père du poliet (un rythme bété, ethnie ivoiriennne), Gnahoré Djimmy, au sommet de sa gloire, a connu pratiquement la même fin que Lougah. Et à chaque fois la même problématique de la prise en charge des artistes réssurgit.

Que fait le Burida?

Cette question est cruciale d'autant plus que le bureau ivoirien des droits d'auteur (burida) qui est censé protégés ses administrés contre ces genres de situations de détresse reste toujours muette face à leur détresse. Cette institution baigne dans un tel floue artistique qu'il est difficile de définir avec exactitude de ses prérogatives. Pourtant, la prise en charge médicale des artistes fait partie de celles-ci. Au plus fort de la crise dans laquelle Valen Guédé a laissé sa veste, des révélations faisaient état de la signature d'un contrat avec une maison d'assurance pour la prise en charge médicale des artistes. Seulement voilà, après la signature dudit contrat, le tout puissant Pca d'alors n'a versé aucun radie à la maison en question. Ce qui rendait inopérant les accords passés avec l'assureur. Le vent de la contestation a certes, balayé Guédé et compagnie, mais il n'empêche pas les successeurs de mettre au goût du jour les dossiers laissés en suspens et peut-être mal ficelés par ces derniers. Car, l'administration, comme on aime le chanter, est une continuité.

Manque de responsabilité des artistes

L'exploitation faite de la misère de Hamidou Doukouré (Doug Saga) par les médias avant sa disparition a fini de convaincre les Ivoiriens sur le manque de responsabilité de certains artistes ivoiriens. Lorsque l'un de ses managers, Gnawa Josué, lors d'un de ses passages à l'émission Midi Première de la première chaîne de la télévision ivoirienne, demandait l'aide des Ivoiriens pour les soins du boucantier, l'une des questions de l'animateur était orienté sur l'assurance maladie. A la surprise générale, l'homme laisse entendre que le président de la Jet Set n'a souscrit à aucune assurance du genre. Une réaction choquante et difficile à comprendre pour ceux qui ont toujours vu Douk Saga en billets de banque. Malheureusement, l'homme fort de la Jet Set a oublié de joindre l'utile à l'agréable. Nombreux sont les artistes qui sont tombés dans les mêmes travers et sont sortis de la scène par la petite porte. Douk Saga n'est pas le premier de la liste. Que n'a-t-on pas vu et entendu avec feu François Lougah au sommet de sa gloire? Champagnes, cigares et autres caviars. Malheureusement, là encore, l'essentiel avait été oublié. Et comme à l'habitude, on a toujours recours aux téléthon.
Que d'inciter les artistes et tenanciers d'espace de joie à suspendre tout rapport avec le Burida, un combat perdu d'avance, le président Unartci (union des artistes de Côte d'Ivoire), Gadji Céli gagnerait plutôt à emboucher la trompette de la moralisation de ses congères sur une vie saine et responsable. C'est là le vrai combat pour sortir les artistes ivoiriens du misérabilisme dans lequel est plongée la majorité.

S.L  

 Le vrai combat de Gadji and Co

Le footballeur-chanteur, Gadji Céli, est à la tête d'un groupe de pression constitué d'autres artistes. L'objectif d'une telle structure selon ses concepteurs est de constituer un contre-poids à l'institution fédératrice qu'est le burida (bureau ivoirien des droits d'auteur) dont la gestion des affaires artistiques est jugée calamiteuse par eux. Le champion d'Afrique 1992, a même lancé un message de désobéissance à tous ceux qui se reconnaissent à travers son mouvement. On peut comprendre qu'il soit assez affecté par la disparition brutale de celle qu'il a longtemps encadré dans le King Fusion. Une disparition qu'il attribue à la négligence coupable des responsables du burida. Faut-il pour autant inciter à l'incivilité fiscale vis-à-vis de cette institution? Il est vrai que cette maison n'a pas patte blanche dans les sales conditions de vie des artistes qu'elle est pourtant censé protéger, mais le vrai combat d'une structure comme celle mise en place par Gadji Jojo est ailleurs. L'un des gros problèmes auquel sont confrontés les artistes ivoiriens est à n'en point douter la piraterie.  Combien d'artistes ne sont étonnés de retrouver leurs oeuvres dans les différents carrefours abidjanais, souvent même avant la sortie officielle. Et la source, tout le monde la connaît, mais personne n'ose s'y attaquer. Le campus universitaire d'Abidjan et ses différentes ramifications que sont les cités, sont devenus de véritables laboratoires à ciel ouvert de piratage des oeuvres de l'esprit au grand malheur des vrais auteurs de ces oeuvres. Ni le ministère de la Culture encore moins le burida n'ose mener la guerre à cette nouvelle forme de gain facile sur le dos des malheureux artistes. Dans une République de l'impunité, personne ne veut se mettre à dos ceux que le pouvoir n'hésite pas à instrumentaliser quand il est dos au mur. L'un des véritables combats de Gadji & Co se situe à ce niveau.

S.L



Festival des musiques urbaines
Week-end de Pâques ‘’Magic’’ à Anoumabo


‘’Ne soyez pas surpris de voir des
artistes de renom’’, indique Asalfo

Ce sera un week-end de Paques aux couleurs ‘’Magic’’ à Anoumabo, village ‘’natal’’ du célèbre groupe Zouglou Magic Systèm. Du rêve à la réalité. Asalfo, Goudé, Manadja et Tino après avoir exporté par le biais de la musique le nom d’Anoumabo, lieu où ils ont grandi, ont décidé de marquer d’une pierre blanche leur succès planétaire en témoignant leur reconnaissance en ce lieu. Du 22 au 24 avril 2008, week-end pascal, le premier Festival baptisé des Musiques Urbaines d’Anoumabo verra jour. Il se tiendra depuis le QG du quatuor zouglou, espace qui a servi de répétition au moment où les ‘’Gaous’’ étaient encore anonymes. Mais ils voyaient grand. Faire déplacer et faire jouer des artistes de renommée internationale dans le QG au grand bonheur des habitants du village Ebrié Anoumabo. ‘’Notre rêve en ce temps était de voir Alpha ou Meiway venir chanter dans ce lieu’’, a fait savoir le lead Asalfo et de souligner ‘’par vos prières, ne soyez pas surpris de voir des artistes de renom’’. Si selon Asalfo, tout le monde chante Anoumabo sans pour autant savoir le localiser, Magic Systèm donne l’occasion de découvrir ce village en plein Abidjan où ‘’la vie n’est pas facile’’. Ainsi, la première journée du 22 avril sera marquée par un marathon organisé par le Fan Club Magic Systèm et suivi d’une remise de dons à l’Hôpital d’Anoumabo.  L’Association ABCD qui intervient dans le domaine de la santé et de l’hygiène environnemental a décidé d’épauler Asalfo qui en est le parrain. L’aide matériel et financière sera remis également à l’hôpital par Canal +. Le lendemain, le concert populaire qui réunira tous les genres musicaux. Le troisième jour, le 24, Anoumabo recevra ses visiteurs aux sons de ses trois fanfares pour une fin en beauté. Comme pour marquer une pause en profitant de plus d’un mois de repos, Magic Systèm une fois le festival terminé reprend date, dès le 26 avril, avec une tournée mondiale qui va durer cinq mois. Ils ne pourront être de retour au bercail qu’en août.  

Koné Saydoo

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Général Ibrahim Coulibaly IB
Chef du Commando Invisible
 

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