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Culture
Cinéma
Clémentine Papouet ou le réveil
des femmes cinéastes
Elle
n’est pas encore, pleinement, réalisatrice. Le défi pour Clémentine Papouet
étant actrice est de franchir ce pas. Se « renouveler », être
pluridimensionnelle, polyvalente et soumettre à la critique ses capacités et
ses limites. Dramaturge de formation avec pour maître le ¨Professeur Zady
Zahourou, elle a une soif d’apprendre. Assistante de réalisation pour son
premier film « Ama Sahoua » réalisé par Zaditto et qui est le premier de 40
films à thèmes déjà écrit, elle retrace avec fond d’humour l’histoire réelle
d’une dame de 56 ans aujourd’hui vivant en Suisse qui a contracté le virus du
Sida. Un film d’une heure trente minutes, présenté le mercredi 14 mai 2008 au
cinéma Ivoire, qui traduit avec le regard et la sensibilité de Clémentine
Papouet la situation de la femme « toujours marginalisée » dans son foyer et
dans la société. Dans le fond, c’est un hommage aux femmes vivant avec le
Vih/ Sida. Un cri de cœur. Ama Sahoua, joué par Awa Koné, est une femme
devenue séropositive du fait de la cruauté de son époux Kouibly (Ahmed Souané)
qui s’est permis des rapports non protégés avec celle-ci tombée par la suite
enceinte. L’enfant ne survit pas à la naissance et la mère constamment malade
découvre après examen médical sa séropositivité. Mais, nul ne sait et
n’imagine que le mari, « un Don Juan », physiquement bien portant, vit depuis
des années avec le virus du Sida. Loin des regards, il suit ses traitements en
France. Devenue alors, non par sa faute, une presque peste, un « porte
malheur », Ama Sahoua supporte l’humiliation de son mari et de sa belle
famille, joué par Suzanne Singo et Nestor Eboué, dont la volonté est qu’elle
quitte le toit conjugal. Supportant l’inculture abusée de sa belle famille à
pouvoir, malgré tout, cohabiter avec un malade du Sida, elle ne peut compter
qu’avec l’aide et le soutien de Clémentine Papouet dans le rôle de la (sœur)
meilleure amie qui ne l’a pas abandonnée. « Si on pouvait partager la maladie,
j’allais la partager avec toi », dit-elle à Ama qui n’a pu informer que son
époux qu’après un long mois. De l’incompréhension naissante du refus de son
épouse de partager le lit avec lui jusqu’au moment d’apprendre que sa femme a
le Sida, Ahmed Souané, pour une fois dans le rôle de mauvais garçon que lui
connaissent pas les spectateurs, s’activait à remplacer Ama Sahoua par une
autre épouse « bien portante ». L’oisiveté aidant, Ama découvre dans sa
volonté de mettre de l’ordre dans des affaires délaissées une enveloppe au nom
de son époux qui contient le certificat de la séropositivité du mari cachée
depuis des années. Avec le calme du personnage qu’elle campe, c’est en
présence de parents, amis et le docteur de la famille, Gbobou Brigitte
(Thérèse Taba) que tombe le masque du mari tout de honte vêtu. La belle
famille également. Avec grand cœur, Ama Sahoua pardonne, pour la cause des
enfants conçu avec le père loin d’être un modèle. Le film est dans sa forme un
découpage de beaux plans de la ville d’Abidjan avec ses quartiers huppés aux
toits de tuiles et de couleurs ocre, ses immeubles et ses sous quartiers où
l’ignorance est de tout âge. Avec « Ama Sahoua » dans le dos, Clémentine
Papouet annonce le réveil des femmes dans le cinéma sans pour autant vouloir
sauter les marches. « Encourager nous, nous allons former », lance t-elle aux
pionniers dans le cinéma ivoirien et d’alerter : « il faut qu’on occupe nous
même notre avant qu’on ne nous envahisse ». C’est faire référence aux
productions cinématographiques du Nigeria.
Koné Saydoo
Le Latéral info, Abidjan
koneseydoo@lateralinfo.net
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